Par Reagan Kakani
Ces hommes, femmes et enfants ont fui des combats entre les Fardc et les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise.
Ils sont logés dans les 61 sites d’hébergement éparpillés dans Minova ainsi que dans des familles d’accueil.
D’autres occupent les salles de classes, les églises, les structures de santé ou encore certains immeubles en chantier.
A cause de cette situation, les établissements scolaires de Minova fonctionnent difficilement.
Ces déplacés sont obligés de libérer provisoirement les salles de classe et permettre le déroulement des cours pendant quelques heures de la journée.
Pour survivre, certains de ces déplacés travaillent pour les ménages de Minova afin de recevoir un revenu d’environ 2 000 francs congolais.
Ils éprouvent d’énormes difficultés pour accéder à l’eau potable.
La Croix-Rouge, section du Nord Kivu a tout de même réussi à leur distribuer des couvertures et autres stencils de cuisine.
Certains humanitaires présents dans la zone offrent tout de même des soins médicaux gratuits aux déplacés malades.
La société civile de Minova plaide pour une réponse urgente en faveur de ces personnes à Minova. Mais surtout, restaurer les conditions sécuritaires pour faciliter leur retour dans leurs milieux respectifs.