Par Joël Onana
Les autorités maintenaient depuis octobre dernier des unités d’extraction opérationnelles pour pouvoir recommencer à puiser du gaz en cas d’hiver « très rigoureux ». La décision de reporter la fermeture des vannes remonte à 2022. En cause, il y a la crise énergétique mondiale aggravée par les tensions avec la Russie.
D’ailleurs, cet hiver, deux puits ont été réactivés en janvier. Cette fois, à partir d’octobre prochain, la fermeture sera définitive. Une décision qui ne fait pas l’unanimité, les opposants s’inquiètent de la sécurité d’approvisionnement du pays.
Des séismes répétés
Le gisement était exploité depuis 1963. Un groupe de campagne d’habitants, le Groningen Bodem Beweging (Gbb), s’est dit « heureux et soulagé » de ce « moment historique », et pas forcément pour des questions climatiques. Depuis plus de vingt ans, la population subit des séismes, du fait des poches de vides qui se sont formées une fois le gaz extrait.
Même s’ils sont de faible magnitude, ils ont provoqué de nombreux dégâts. Et les experts ont prévenu que cela pourrait durer plusieurs années. D’ailleurs, le Sénat a appelé à accélérer le renforcement des bâtiments.