Par Iliassou NCHINGOU
La mutation des universités camerounaises articulées autour du triptyque assurance qualité, professionnalisation et numérisation des enseignements et l’employabilité des diplômés est au cœur de l’éducation au Cameroun.
Le gouvernement soucieux du devenir des apprenants a créé dans toutes les universités publiques et privées des incubateurs qui apprennent aux étudiants à créer et à gérer des entreprises.
Afin de mieux préparer leur passage du secondaire au supérieur, les élèves du secondaire ainsi que des étudiants ont massivement répondu à l’appel du ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur (Minesup) Jacques Fame Ndongo, représentant personnel du Premier ministre, Chef du gouvernement. C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du Salon de l’Orientation académique et professionnelle (Soap). L’édition 2024 qui se tient du 23 au 25 octobre à Bafoussam pour thème,
« Le rôle du Conseiller d’orientation dans la mise en œuvre du Statut de l’Education-Entrepreneur : vers l’éclosion de l’esprit entrepreneurial ».
Le membre du gouvernement était accompagné du ministre, Secrétaire général adjoint des Services du Premier ministre Pascal Nguihe Kante, le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine, du président du Conseil régional de l’Ouest, Jules Hilaire Foka Foka, Recteur de l’Université de Dschang Roger Tsafack Nafosso et de nombreuses personnalités.
Axé sur l’université entreprise et étudiants entrepreneurs, le discours aux allures du cours magistral du ministre d’Etat a permis aux élèves qui sont
« venus écouter, questionner et apprendre » les offres qui correspondent à leur rêve.
Jacques Fame Ndongo leur a dit que leur avenir n’est pas sombre, il est ouvert, il est lumineux. Fondamentalement le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que ce salon est désormais ouvert aux élèves de l’enseignement secondaire qui ne savent pas encore exactement quelles sont les filières qu’ils choisiront.
« Ils sont venus de la classe de 3e à la classe terminale pour s’enquérir de la diversité et de l’adaptabilité des offres dans nos universités publiques et privées. Ils seront bien servis parce qu’il y a les conseillers d’orientation qui vont leur indiquer quelles sont les offres disponibles et les filières qu’ils peuvent choisir. Pour ce faire, Je demande aux universités de passer du stade expérimental, embryonnaire au stade in vivo c’est-à-dire quelque chose de grand, des produits qu’on peut vendre sur l’ensemble du territoire voire à l’étranger », a indiqué Jacques Fame Ndongo, Minesup.
Pendant la visite des stands ouverts à cet effet, les élèves ont rencontrés les experts conseillers d’orientation afin de pouvoir s’adapter à l’auto-employabilité qui s’offre à eux.