Par Adam Newman
À noter que près de 80 millions d’Américains, dont Kamala Harris, ont déjà voté de façon anticipée, soit un tiers du corps électoral.
Cette élection présidentielle américaine oppose deux figures aux parcours et visions radicalement différents. D’un côté, Kamala Harris, actuelle vice-présidente démocrate, qui a succédé à Joe Biden en juillet dernier dans le rôle de candidat démocrate. À 60 ans, elle pourrait devenir la première femme à occuper la présidence de la première puissance mondiale.
De l’autre côté, Donald Trump, 78 ans, ancien président républicain, effectue un retour politique impressionnant. Après avoir quitté la Maison Blanche en 2021 dans des circonstances tumultueuses, survécu à deux tentatives de destitution et une condamnation judiciaire. Il a également échappé à deux tentatives d’assassinat lors de la campagne.
Chacun des deux rivaux se dit confiant dans sa victoire. Mais, en réalité, la compétition est si serrée que quelques dizaines de milliers de voix pourraient décider de l’issue du scrutin. Ces suffrages sont à arracher dans sept États-pivots bien identifiés, que les deux prétendants à la Maison Blanche sillonnent sans relâche depuis des mois, y dépensant des centaines de millions de dollars.
De ces sept États, celui qui offre le plus de grands électeurs est la Pennsylvanie. Les États-Unis, pays fédéral, ont en effet un système de suffrage universel indirect, couronnant le candidat parvenu à rassembler une majorité des 538 grands électeurs, soit au moins 270.