Par Arlette Akoumou Nga
Il s’est donné pour objectif de coloniser Mars, mais aussi la Terre. Dès 2022, Elon Musk annonçait la couleur : «Croyez-moi : la crise des bébés est un gros problème», déclarait alors le fantasque homme d’affaires à des journalistes à Stavanger, dans le sud-ouest de la Norvège, lors d’une conférence sur l’énergie. «On dit que la civilisation pourrait disparaître par un boum ou dans un gémissement. Si nous n’avons pas assez d’enfants, nous mourrons dans un gémissement (en portant) des couches pour adultes. Ce sera déprimant», ajoutait-il encore. Avant d’insister : «Oui, faites plus de bébés. Au moins, faites assez de bébés pour maintenir la population.»
Aujourd’hui père de douze enfants, issus de trois femmes différentes, le patron de Tesla, SpaceX, The Boring Company et Twitter (accessoirement l’homme le plus riche du monde) ne vivrait pourtant pas que des moments de bonheur quant à sa descendance. Depuis quelques jours, on le dit engagé dans une bataille juridique contre son ex-compagne, la chanteuse pop-gothique Grimes. L’objet de leur discorde ? Ils n’arriveraient pas à s’entendre sur les droits parentaux concernant leurs trois enfants – surnommés X, Y et Tau. «J’ai passé un an à me battre dans un État où les droits pour les mères sont terribles, à voir mes posts sur Instagram et mon métier de mannequin utilisés comme raison pour que je ne voie pas mes enfants, à me battre et à me détacher de l’amour de ma vie (Elon Musk, Ndlr) alors qu’il devient méconnaissable», a-t-elle déclaré dans un tweet désespéré, le 20 novembre, assurant qu’elle n’avait pas vu ses bébés «pendant 5 mois».
X Æ A-XII, le favori ?
Avec Elon Musk et Grimes (de son vrai nom Claire Boucher), l’histoire d’amour remonte à 2018, et entre eux, tout va très vite. En 2020, Grimes accouche d’un petit garçon et fait du serial entrepreneur un père pour la septième fois. Le couple prénomme leur fils X AE A-XII. Si beaucoup croient d’abord à une blague, la musicienne en révélera la signification dans une publication postée le 6 mai 2020. Elle déclare ainsi que ce prénom est on ne peut plus sérieux : X, pour la variable inconnue, AE, l’orthographe elfique d’Ai, qui signifie amour et/ou intelligence artificielle, A-XII pour Archangel 12, l’avion le plus cool de la planète selon Musk. Mais parce que c’est plus simple, ils l’appellent «X» au quotidien.
Depuis la naissance de son fils, Elon Musk n’hésite pas à exposer X : à des réunions de travail, dans le paddock, lors de visites officielles (y compris à Auschwitz)… En novembre 2021, il assure notamment le début d’une présentation en visioconférence en compagnie de son fils, alors âgé d’1 an. Puis, en avril 2023, l’entrepreneur arrive à une table ronde à l’hôtel Fontainebleau de Miami avec, dans les bras, le petit blondinet de 3 ans. L’enfant a récemment encore fait parler de lui en apparaissant sur la «photo de famille» de Donald Trump, au lendemain de sa victoire. Toujours dans les bras de son illustre père.
Exa Dark Sideræl, l’unique fille
À l’automne 2021, Grimes et Musk annoncent leur «semi-séparation», qui ne les empêche pas d’accueillir un deuxième enfant deux mois plus tard, une fille, née d’une mère porteuse. Son prénom : Exa Dark Siderael. Exa pour la puissance de calcul exaflop, Dark pour l’absence de photons, et Siderael, sidéral en langage elfique. Ils la surnomment «Y».
Techno Mechanicus, le petit dernier
Bien qu’ils soient toujours semi-séparés, ils n’excluent pas d’autres projets d’enfants dans le futur. Des enfants, Elon Musk en a depuis eu quatre de plus : trois avec Shivon Zilis, dirigeante de Neuralink (dernière société créée par l’indomptable milliardaire) ; ainsi qu’un troisième enfant avec… Grimes. Ce dernier bébé voit le jour dans le plus grand des secrets. Et c’est Walter Isaacson qui le révèle dans un ouvrage consacré à Musk paru en septembre 2023. Selon le biographe, le nouveau-né est un garçon qui se prénommerait Techno Mechanicus, et dont le diminutif serait simplement «Tau». Il ne dévoile toutefois rien d’autre : ni la date ni le lieu de naissance.
