Par Julie Peh
En réponse à ces interrogations, le chef du Kremlin a catégoriquement nié ces allégations, affirmant qu’elles avaient été réfutées par des enquêtes menées au préalable.
Concernant les contacts avec M. Trump, il s’agit d’un sujet qui a été évoqué constamment depuis plus d’un an. À un moment donné, nous avons été accusés, tout comme Trump lui-même, d’avoir des liens, d’une manière ou d’une autre, avec la Russie. Cependant, à la suite d’une enquête menée aux États-Unis, il est devenu clair pour tout le monde, y compris au Congrès, que ces allégations étaient totalement absurdes et qu’aucun lien de ce genre n’avait jamais existé. Ce n’était pas le cas avant, et ce n’est pas le cas maintenant, a-t-il dit.
Pour Vladimir Poutine, l’évolution des relations russo-américaines après l’élection américaine prévue le 5 novembre, dépendra de Washington. Il s’est dit prêt à adopter volontairement le ton que choisira la nouvelle équipe dirigeante à leur coopération : la manière dont les relations russo-américaines se développeront après les élections dépend avant tout des États-Unis. Si ces derniers sont ouverts à l’établissement de relations normales avec la Russie, nous ferons de même. En revanche, s’ils ne le souhaitent pas, nous ne sommes pas contraints d’agir dans ce sens. Toutefois, cette décision appartient à la future administration américaine.
Depuis l’opération russe en Ukraine, Moscou est isolé sur le plan diplomatique en Europe et fait face à des sanctions de la part des pays occidentaux. Cependant, le Kremlin peut compter sur le soutien des pays des BRICS ainsi que sur celui de certains pays africains, avec lesquels les liens sont maintenus.