Par Sandra Embollo
Mardi 1er octobre, alors que l’Iran venait de tirer 180 missiles balistiques en direction de Tel-Aviv, Joe Biden a voulu dissiper toute ambiguïté. « Ne vous y trompez pas, a-t-il martelé, les États-Unis soutiennent pleinement, pleinement, pleinement Israël. » Comme il l’avait fait le 7 octobre, puis de nouveau le 13 avril lorsque Téhéran a lancé sa première salve de projectiles contre l’État hébreu, le locataire de la Maison-Blanche a réaffirmé que celui-ci avait le droit de se défendre et annoncé le renforcement de la présence militaire américaine dans la région.
De leur côté, les capitales européennes ont fermement condamné la République islamique. Mais cette démonstration de solidarité ne dissipe pas le malaise, voire la réprobation, que la guerre menée par Israël a fait naître ces derniers mois parmi ses plus proches alliés.