Par Mohamed Moluh
Tout est parti d’une dénonciation,de l’impertubable yimga Moussa, president de l’association nationale des opérateurs du secteur informel pour la lutte contre la pauvreté au Cameroun ( Anosilp) ,qui a porté l’affaire devant les tribunaux.
Absent depuis le début du procès, pour des raisons fallacieuses à chaque fois,car tres souvent,il évoque des cas de maladie, les préparatifs de la fête du 20 mai ,des missions à l’étranger pour ne pas se présenter devant le tribunal.Lui qui est par ailleurs,chef traditionel ,et le patron du Dgsn sur le plan traditionel selon une indiscrétion toute chose,qui fait de lui un intouchable.
Vendredi 1 er novembre 2024,le commissaire Marcelle ondoa Ndi joue mine de rien gros face à la justice déterminée cette fois à dire le droit et rien que le droit face à ce phénomène de torture qui prend de plus en plus des proportions dans notre univers.Si l’on s’en tient aux réquisitions du substitut du procureur près des tribunaux de Ntui chef lieu du département du Mbam et kim region du centre.
Yimga Moussa a été interpellé plusieurs fois en compagnie de ses camarades syndicalistes à Yaoundé,sous les ordres du chef de cette unité,le commissaire Marcelle ondoa Ndi qui a présenté ces derniers au procureur, pour incitation à la rébellion et trouble à l’ordre public.
En réalité tout ces motifs cachent simplement le jeu trouble de ce fonctionnaire de police qui avait implanté un réseau d’escroquerie,d’abus de pouvoir etc… ” ce Commissaire ce comporte comme s’il était au dessus de la loi car il fait visiblement ce qu’il veut” explique yimga Moussa.
” la justice est faite pour tout le monde,des ministres,des secrétaires généraux de la présidence,des premiers Etc sont en prison ,vous n’avez pas raison d’avoir peur de lui ” s’est exprimé Me Maurice Ndjodo avocat des plaignants.
” Je croyais que les hommes en tenue étaient des modèles,des exemples de probité morale, malheureusement,nous constatons qu’ils sont nombreux,qui se livrent plutôt au faux.A ce rythme on peut dire que le pays est dans la rue ” renchérit Me Maurice Ndjodo.
A chaque procès, comme un rituel,les quatres victimes presents au tribunal, prennent la parole mais c’est en larmes qu’ils racontent leurs soufrances.
yimga Moussa représentant plus de 300 commerçants abusés ne va pas resister avant de fondre en larmes ” j’ai tout perdu à cause de ce Commissaire, j’étais polygame à présent je suis seul abandonné à moi même.Mon fils a été empoisonné,ma marchandise confisquée,je n’ai plus d’emplois c’est pourquoi mon seul refuge reste la justice de mon pays en laquelle je fais entièrement confiance”
” Au delà de la torture,il nous ,il nous extorquait de l’argent,outre ces actes de maltraitances,il fallait payer au quotidien des tickets n’ont reconnu par les autorités compétentes ” confie André fotso president Anosilp antenne de Mokolo
L’Anosilp est pourtant une organisation,qui vient au secours des pouvoirs publics,qui ne peut offrir de l’emploi à de nombreux camerounais,ils sont des diplômés de nos universités,mais ont choisi le secteur informel pour ne pas se rendre complices des vols, agressions et autres.
En 2018, ils ont même été d’un soutien inestimables pour la réélection du président de la République mais seulement à ce jour,ils estiment qu’ils sont abandonnés à eux mêmes.Pour preuve,ils sont devant les juridictions pour des abus alors qu’ils ne demandent qu’à travailler.