Par Joseph OLINGA N.
C’est l’une des histoires qui meublent les conversations dans la ville de Foumban en attente du festival Ngouon qui démarre le 29 novembre prochain. C’est l’histoire de Mallam et Adja.
Courtisée par un homme d’affaires florissant de la ville de Foumban, Adja décide de capitaliser l’opportunité en envoûtant son prétendant. La demoiselle prend le parti de devenir la préférée de l’homme qui a déjà deux femmes. C’est ainsi qu’elle décide de recourir aux services de Mallam. Un féticheur à la renommée établie à Foumban et ses environs.
Les incantations et sortilèges que lancent le féticheur ont plutôt l’air de produire les effets escomptés par la jeune dame. Pour joindre l’utile à l’agréable, Adja et Mallam consentent à consommer le fruit défendu entre deux séances de maraboutage. Seulement, Mallam tombe sous le charme de sa cliente.
La cliente observe que les séances professionnelles avec le féticheur sont moins assidues. Selon une source proche de l’affaire, elle aura le fin mot de l’affaire par le biais d’une amie qui lui fait part de l’intention du féticheur d’engager des démarches pour le mariage traditionnel auprès de ses parents. Les dénégations et autres promesses d’Adja à Mallam n’y feront rien.
Décidée à convoler en juste noce avec le providentiel opérateur économique, Adja se détourne de Mallam.
Le féticheur qui, visiblement, ne peut revenir sur l’envoûtement dans lequel il a plongé l’homme d’affaire décide de recourir à des méthodes plus rationnelles. C’est ainsi que Mallam va user de moyens peu conventionnels pour faire parvenir aux prétendant les vidéos des ébats sexuels avec sa cliente Adja.
Des sources proches de l’affaire indiquent que la diffusion des vidéos et autres photos qui nourrissent les conversations dans la ville de Foumban ne semblent pas avoir douché la détermination du prétendant qui entend exiler sa dulcinée vers une autre ville. Question de vivre pleinement leur amour.