Par Paul Tjeg
La semaine dernière, 6 enfants de moins de 5 ans ont trouvé la mort dans un hôpital de district situé dans la localité de Fundong, département de Boyo, région du Nord-Ouest. Selon des informations relayées par Kingsley Che Soh, le délégué régional du ministère de la Santé Publique pour la région du Nord-Ouest, les 6 victimes ont été amenées d’urgence dans la localité susmentionnée afin de recevoir des soins médicaux appropriés. Sur place, les médecins ont constaté que les fonctions rénales avaient considérablement diminué. A en croire les conclusions médicales, cette dégénérescence est subséquente à la consommation quelques heures plus tôt, d’un sirop contre la toux présumé de qualité inférieure nommé “naturcold” dont la commercialisation est interdite au Cameroun. Les familles s’en seraient procurées de manière illégale, rapporte le délégué régional du Minsanté.
Dans sa communication de circonstance, Kingsley Che Soh, a également profité pour sensibiliser les familles contre ce médicament, mais également contre le fléau que représentent les médicaments de rue en général. Un message qui a peu de chance d’être pris en compte par les populations qui optent souvent pour cette solution, parce qu’elles ne peuvent s’offrir des médicaments vendus en pharmacie qui sont beaucoup plus cher. Tout de même, pour lutter contre ce fléau, le ministère de la Santé a annoncé en 2022 l’implémentation de plusieurs mesures. Il s’agit notamment de la mise en place d’une Agence nationale du médicament, la mise en œuvre des termes d’une convention de collaboration avec l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun (Cvuc) pour la fermeture des boutiques et vente des médicaments et aussi etc.