Par Joël Onana
De l’avis de Lucien Metomo, c’est le staff de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui assurera la continuité des éliminatoires de la Coupe d’Afrique Maroc 2025. « Le staff de la Fecafoot est celui qui doit, à priori, faire le prochain match contre le Kenya. C’est incompréhensible qu’en 2024, dans la nation de Roger Milla, Samuel Eto’o, Patrick Mboma… on est arrivé à avoir deux staffs, on est arrivé à faire en sorte que les garçons ne s’entraînent pas, comme si on avait oublié qu’en 2002, alors que le monde entier nous voyait comme champions du monde, nous sommes restés à Paris sans entraînement et que nous n’avons pas atteint les objectifs », commente-t-il sur Canal 2.
« Comme si nous avions oublié qu’en 1998 au Burkina, alors qu’on nous voyait champions d’Afrique, pour avoir manqué de séance d’entraînement à cause des guéguerres Minsep-Fecafoot, on a raté… Et qu’en 2024 nous soyons là-dedans, ce n’est pas acceptable. C’est d’autant plus inacceptable quand c’est quelqu’un qui sort d’un monde que je dirais plus civilisé, qui doit connaître les codes du football, qui est au centre de cette affaire… Marc Brys devrait comprendre que l’entraîneur ne joue pas à ces jeux-là. L’entraîneur participe à la performance de ses joueurs », clame ce dernier.
« Je peux vous dire qu’à la tête de l’exécutif de la Fecafoot actuelle, il y a quelqu’un qui mendie la paix pour que les footballeurs soient heureux… Samuel Eto’o, quand il s’agissait de se mettre à genoux et de dire pardon à ses coéquipiers, parce qu’ils auraient pensé à tort ou à raison qu’il a mal fait, il s’est mis. C’est quelqu’un qui sait se placer au plus bas de l’échelle pour trouver une solution pour le football. Ce que nous devons faire c’est nous mettre ensemble pour ne pas trainer l’image du Cameroun dans la boue. Et en ce qui concerne la Fecafoot, nous ne faisons que ça », a-t-il poursuivi.