Par Joakim IPELA
Le dimanche, 6 octobre 2024 était journée internationale de la paralysie motrice célébrale. À l’occasion de cette journée, l’Aseimc, fidèle à sa tradition, s’est jointe au reste du monde à cette célébration dans le but d’attirer l’attention du public et de sensibiliser sur cette maladie qui ravage de plus en plus de familles au Cameroun. Durant deux jours (5 et 6 octobre), L’Aseimc a organisé à Yaoundé des activités de sensibilisation et d’éducation avec l’accompagnement des pouvoirs publics le soutien de ses partenaires et la participation d’un public venu massivement soutenir les enfants en incapacité motrice célébrale.
Plusieurs activités ont marqué cette célébration en divers lieux de la cité capitale camerounaise. Outre les séances de ludotherapie, de causeries éducatives et psychothérapie. La première édition du défilé et de l’élection miss master Aseimc a été également organisée.
Au cours de la cérémonie organisée hier à Yaoundé en présence du Directeur des parents et des autorités administratives, notamment le représentant personnel du ministre de la Santé publique(Minsante), un plaidoyer a été, à nouveau, lancé en faveur des autorités sanitaires, des familles et communautés pour une meilleure prise en compte de leur situation.
Notons que l’Association de Soutien aux enfants infirmes moteurs cérébraux (Aseimc) est une organisation de parents qui ont en commun un même problème, celui d’avoir des enfants atteints de la paralysie motrice cérébrale et mène au quotidien des actions de sensibilisation et de plaidoyer allant dans le sens de rechercher un minimum d’équilibre de vie. L’ASEIMC, qui regroupe une centaine d’enfants, organise régulièrement des enseignements, des séminaires de formation à l’endroit des parents.
Elle recrute, en son sein, des infirmiers, des neuropédiatres, des psychologues et kinésithérapeutes qui y travaillent bénévolement. Déficience motrice qui touche 17 millions de personnes dans le monde, Flore Kamdem Ngassa, présidente de l’association et parent d’un enfant Imc, a décidé, depuis 4 ans environ, de faire de ce combat son cheval de bataille. Consciente des coûts élevés de la prise en charge, selon les cas (crise convulsive, quadriplégique, dyplégique ou hémiplégique), elle n’a eu de cesse d’appeler au âmes de bonne volonté qui peuvent venir en aide à cette couche vulnerable.