Par Hajer Elina
Ibrahim Mbombo Njoya, père de Mouhammad-Nabil Nfonrifum Mbombo Njoya avait démissionné du gouvernement, au poste de Ministre délégué à la Présidence chargé des Relations avec les Assemblées, de l’époque après son accession au trône de Nchare Yen, son ancêtre. Nabil Mbombo Njoya lui même a était administrateur civil principal en poste à la région du Sud Cameroun, avant de démissionner après son accession au trône des Rois Bamouns.
Le royaume Bamoun, par sa force culturelle, est un grand ambasseur du Cameroun à travers le monde entier. Le Palais des Rois Bamoun, construit en 1917 par l’ancêtre de Nabil Mbombo Njoya a été restauré en 1980 par un vaste programme de l’Unesco (la branche de l’Onu qui s’occupe des questions de culture et de l’éducation), assisté par la Chine et l’Europe.
Le 8 décembre 2021, c’est le Ngouon qui faisait son entré dans le cercle fermé du patrimoine immatériel de l’Unesco, sous l’égide du tout nouveau et jeune monarque, Nabil Mbombo Njoya. Tous ces faits et bien d’autres, font de cet immense Royaume l’un des plus grands ambassadeurs du Cameroun dans le monde. D’où l’intérêt du gouvernement à le garder et à l’accompagner. C’est dans ce cadre d’ailleurs qu’il a été régulièrement accompagné par Yaoundé dans ses missions culturelles à l’international.
C’est dans ce même cadre que le Roi est régulièrement associé dans les œuvres gouvernementaux locales. Voilà pourquoi il avait été invité par le Général Philippe Mpaye lors de la récente sortie des élèves sous-officiers à Koutaba. Et c’est aussi pourquoi le Général Bouba Dobekreo a tenu à lui faire allégeance lors de sa tournée de sécurité, relative à la crise anglophone dans la région de l’Ouest.
Donc prétendre être journaliste suppose qu’on est au courant des attaques “ambazonienes”, qui touchent plusieurs arrondissements du Noun; y compris Njimom. Un arrondissement voisin de Foumban, situé sur la route du nord, la nationale n°6.
De ce qui précède, et qui devrait être connu de tout journaliste minimalement constitué et jouissant de tous ses sens; un être humain normal, ne saurait accepter même s’il aurait été payé, d’avancer des inepties du genre
“Le Roi des Bamoun, voudrais devenir président de la République du Cameroun”.
“Même si Nabil avait été président de la République à l’heure où il montait au trône de Nchare Yen, je puis vous affirmer qu’il aurait démissionné pour se consacrer au trône royal de ses ancêtres,”
a expliqué Dr. Conrad, enseignant et chercheur à l’université St. John’s de New York, où l’actuel monarque Bamoun a fait ses études universitaires.
Cette vérité qui vient de New-York est on ne peut plus clair. Connaissant l’exigence coutumière et la noblesse du peuple Bamoun, leur Roi n’irait pas se mêler dans un combat à un avenir incertain. C’est d’ailleurs une lapalissade que de le rappeler. Surtout avec la situation actuelle du pays.
Se laisser manipuler par des détracteurs du palais, (ceux qui ne verront jamais Etoudi, et qui ont désormais pour cible, le palais des Rois Bamouns), pour raconter que Nabil veut déjà devenir chef de l’Etat, c’est ni plus ni moins de la démence! De la pure folie. Oui! Il faut être fou pour accepter une telle offre, après avoir fini de manger chez Samuel Eto’o.
La popularité du royaume Bamoun et du jeune Roi en particulier dépasse de très loin les frontières du Cameroun. Le nouveau musée des Rois Bamoun est aujourd’hui cité parmi les plus importants musées du monde entier pour son architecture extraordinaire et la qualité de ses œuvres d’arts. Et le Royaume ne compte pas s’arrêter là. Pour ceux qui souhaitent le voir disparaître, l’histoire risque leur donner rendez-vous éternellement pour ne pas dire “pour des siècles des siècles … Aaammeeennn !!!! “