Par Joseph OLINGA N.
Dans une note d’information dont Panorama Papers a obtenu copie, le ministre des travaux publics (Mintp) explique au délégué général à la sûreté nationale (Dgsn) que la construction et l’entretien du réseau routier camerounais sont plombés par la faiblesse capacité financière des entreprises retenues et le non paiement des avances par l’État.
Le ministre des travaux publics Ngannou Djoumessi explique aussi que la dégradation des axes routiers est causée par le vieillissement des chaussées. “Tous ces axes routiers ont accompli leur durée de vie; Plus de 20 ans.”
Au plan structurel, la note personnalisée du ministre des travaux publics à son collègue de la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, souligne l’infiltration des eaux sous les chaussées et l’état des ouvrages de drainage.
Rien ne filtre au sujet de l’axe reliant la villes de Douala à celles de Buea et Limbe. Axe à l’origine de la dénonciation du délégué général à la sûreté nationale, le 27 octobre dernier.
Le ministre des travaux publics avoue néanmoins que les travaux sur de nombreux axes routiers sont plombés faute de liquidités. Emmanuel Ngannou Djoumessi cite les axes routiers Yaoundé-Douala, Ngaoundere-Garoua, Yaoundé -Ayos-Bonis et l’axe reliant la localité de Bekoko à la ville de Bandjoun. Entre autres (voir tableau produit par le ministère des travaux publics).
Selon le ministre des travaux publics, des contrats concernants des travaux confortatifs ont été conclu avec des entreprises prestataires. Cependant, le ministre des travaux publics indique attendre “l’amélioration escomptée de la Trésorerie de l’État et la fin des pluies” pour l’amélioration du réseau routier camerounais.
Selon le ministre des travaux publics, l’amélioration du réseau routier camerounais nécessite le déblocage d’une enveloppe d’un peu plus de 67 milliards de Francs Cfa.