Par Sandra Embollo
Ces jeunes hommes, originaires de Widikoum dans le département de Momo, ont bravé les dangers liés à leur appartenance aux groupes séparatistes pour répondre à l’appel du chef de l’État. Ils se sont présentés le 12 octobre dernier au Centre de désarmement, démobilisation et réinsertion de Bamenda, où ils vont désormais entamer un processus de réintégration.
Leur décision de se repentir a été saluée par Saidou Moussa, le secrétaire général des services du gouverneur de la région.
Accompagnés de plusieurs élites locales, ces jeunes ont bénéficié de l’encouragement des personnalités présentes. M. Moussa a formulé ses remerciements à ces leaders pour leur engagement en faveur d’un retour à la paix dans les zones en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, fortement affectées par des troubles depuis 2016.
Les Centres de désarmement, démobilisation et réinsertion, mis en place en 2018 par décret présidentiel. Le Cameroun compte trois de ces centres, Bamenda, Buea et Mora. Leur mission est de recueillir les combattants ayant choisi d’abandonner la violence, et de les préparer à une réinsertion réussie dans la société en leur offrant des formations professionnelles adaptées.