Par Joseph OLINGA N.
Une semaine après sa participation à une réunion, sanctionnée par la signature d’une motion de soutien au chef de l’État camerounais et candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Paul Biya, à l’élection présidentielle prévue en 2025, le président du Conseil constitutionnel, le magistrat Clément Atangana vient d’adresser un droit de réponse au quotidien camerounais à capitaux publics, “Cameroon Tribune”.
La correspondance du président du Conseil constitutionnel remet en cause la véracité des faits rapportés par le journal. L’un des conseils juridiques du président du Conseil constitutionnel, maître Elouga Zogo décline l’implication du président du Conseil constitutionnel dans la motion de soutien et l’appel à candidature signé dans le cadre de cette réunion organisée dans le sillage de la commémoration du 42e anniversaire de l’accession du chef de l’État camerounais à la magistrature suprême.
Outre l’exigence de publication du droit de réponse produit à cet effet, l’avocat du président du Conseil constitutionnel camerounais annonce des “mesures” à l’encontre du journal pro-gouvernemental.
La sortie du président du Conseil constitutionnel camerounais, Clément Atangana intervient à la suite d’un autre droit de réponse servi à la chaîne de télévision privée “Équinoxe télévision”. La correspondance publiée dans de nombreux journaux camerounais intervenait, elle aussi, à la suite de la diffusion d’un article relatif à la présence et la participation du président du Conseil constitutionnel à ce meeting dédié au candidat du Rdpc au pouvoir, Paul Biya.
Au lendemain de sa participation à cette réunion, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto a exigé le retrait du président du Conseil constitutionnel de sa fonction. Une exigence aussi adressée à deux de ses collaborateurs, dans l’attente de la procédure judiciaire engagée à leur encontre.