Par Joseph OLINGA N.
Le president du Conseil constitutionnel, Clément Atangana ainsi que Adolphe Minkoa She et Emmanuel Bonde, deux autres membres de la même Institution ont été saisis par voie d’huissier le 7 novembre 2024.
Le procès verbal de notification a pour objectif de signifier à ces membres du Conseil constitutionnel les procédures judiciaires engagées à leur encontre.
Maîtres Hyppolite Meli, avocat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, indique que “Nous leur avons demandé par cet acte de se mettre en congé des activités du Conseil constitutionnel pour assurer leur défense jusqu’ à la fin de la procédure.”
La procédure initiée par le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto s’appuie sur la violation de l’article 23 de la loi numéro 2004/0005 du 21 avril 2004 modifiée et complétée fixant le statut des membres du Conseil constitutionnel.
Militantisme politique
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun accuse le président du Conseil constitutionnel d’avoir “pris part à une réunion, au cours de laquelle, en sa présence personnelle, les militants du Rdpc ont appelé Paul Biya “leur candidat naturel” à se représenter à l’élection présidentielle de 2025.”
Dans la même veine, les deux autres membres du Conseil constitutionnel, Emmanuel Bonde et Adolphe Minkoa She sont accusés d’occuper des postes dans d’autres organisations et structures publiques.