Par Arlette Akoumou Nga
Cette avancée constitue la matérialisation des retombées du récent séjour du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya. L’autoroute Yaoundé-Douala, Phase 2, va s’étendre sur une longueur totale de 141,1 km avec 34,5 km de bretelles de raccordement au réseau routier existant.
Le tracé des travaux du projet de l’autoroute Yaoundé-Douala (phase II) comprend cinq tronçons : don’t Bibodi – Bodmon : 39,5 km, Bodmon – Edéa Est (Song Dong) : 34 km, Edéa Est (Song Dong) – Edéa Ouest (Logbadjeck) : 30 km, Edéa Ouest (Logbadjeck)– Pitti gare : 18 km et Pitti gare – Massoumbou : 19,5 km.
L’entreprise Cfhec, par la voix du Directeur du projet, M. Wen, a précisé que son ambition est non seulement d’œuvrer pour un héritage qui s’inscrira en lettre d’or dans l’histoire des infrastructures au Cameroun, mais aussi, pour faire du projet, pendant l’exécution des travaux, un gisement d’emplois pour les riverains.
Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi a affirmé que cette nouvelle phase ne prendra pas autant de temps que la première, et ce pour plusieurs raisons :
« La deuxième phase ne durera pas autant que la première, pour au moins deux raisons. D’abord, nous avons tiré des enseignements de l’exécution des travaux de la première phase et nous allons les capitaliser. Ensuite, c’est la même entreprise qui a expérimenté ses capacités techniques lors de la première phase qui poursuit les travaux de la deuxième phase. La question de l’indemnisation est absolument préoccupante.
Vous avez noté la présence du ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières qui est une caution à la mise à disposition de l’entreprise de tous les sites dont elle aura besoin pour effectuer les travaux, notamment, la base vie, le site dédié à la logistique, etc. Des mesures d’anticipation ont déjà été prises.
Je tiens à rassurer les populations qu’aucune exploitation, aucune maison ne sera détruite sans qu’il y ait une compensation financière conséquente. La vocation d’une infrastructure routière ou autoroutière étant qu’elle contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations, à l’impulsion de la croissance. »