Par Serge Aimé BIKOI, envoyé spécial à Monatelé
Henri Eyebe Ayissi, l’organisateur en chef de l’événement du 6 novembre 2024 à Monatelé, a donné le ton en rappelant les quatre dates marquantes au cours desquelles la Lekié Ouest I s’est mobilisée, tous azimuts, pour manifester son soutien à Paul Biya.
1. 6 octobre 1992: Paul Biya a bien voulu réserver à la Lekié sa première visite.
2. 6 octobre 2004: Paul Biya a bien voulu offrir le privilège de la 2ème visite à la Lekié dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle.
3. 6 novembre 2007: Lancement de l’appel de la Lekié en vue de la modification de la Constitution du 19 janvier 1996. Toute chose qui a été accréditée en 2008 au parlement camerounais.
4. 31 octobre 2021: L’appel solennel de la Lekié au soutien de la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025. Appel réitéré le 30 octobre 2024.
Partant de l’énonciation de ces quatre dates historiques d’engagement de la Lekié, le chef de la délégation permanente départementale du comité central de la Lekié a scandé un seul mot au président de la République : “Continuons avec le président Paul Biya !” “Maintenez le cap de la mise en œuvre de votre politique!”. Message ayant charrié des ovations de la marée humaine massée à la permanence du parti de Monatelé.
* Entrée en scène des invités spéciaux de Henri Eyebe Ayissi
Le premier invité spécial du ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), qui est monté au créneau pour lui aussi soutenir la candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle est Issa Tchiroma Bakary, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop). “Il n’y a aucun sacrifice de trop quand il s’agit de soutenir le président de la République, Paul Biya”, clame le président national du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc). Issa Tchiroma Bakary a magnifié, par la suite, les efforts de son collègue et ami membre du gouvernement qui, chaque fois qu’il le sollicite, n’hésite pas à honorer son engagement de souscrire aux idéaux du Renouveau. Le leader national du Fsnc a exprimé le vœu que cet engagement se transforme en digue de protection contre toutes formes d’agressions interne et externe susceptibles de nuire au fonctionnement du pays. Dans son allocution improvisée, Issa Tchiroma soutient que la main de Dieu est sur Paul Biya. Et pour cause: “aucun rituel magique, aucune loge mystique, aucune magie noire n’auraient pu maintenir le chef de l’État là où il est”. L’ancien opposant politique lors des années de braise se souvient que chaque fois que ses anciens camarades de l’opposition et lui ont voulu déloger Paul Biya du pouvoir, c’est plutôt lui qui les a renversés. Il invoque, in fine, la puissance de l’éternel divin afin qu’il continue de lui donner la clairvoyance et la perspicacité nécessaires pour présider aux destinées de l’État du Cameroun parce que P. Biya est, conclut-il, “un homme pluridimensionnel tant il est gardien du temple, dépositaire de toute l’histoire du pays et gage de sa stabilité”.
Jean de Dieu Momo, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, est le deuxième invité qui a, lui aussi, pris la parole pour magnifier la solidité de l’actuel chef de l’État. Le président national du Paddec(Patriotes des démocrates pour le développement du Cameroun) a emboîté le pas à Issa Tchiroma Bakary ayant reconnu l’hyperpuissance de Paul Biya en matière politique. “Quand quelqu’un te dépasse, porte son sac!”, affirme, sans ambages, J.D. Momo. Le président national du Paddec prend aussi l’exemple de son ancienne posture d’opposant politique pour reconnaître que le chantre du Renouveau est plus fort que lui et plus fort que d’autres opposants qui jonchent le champ politique camerounais. “C’est pourquoi nous nous sommes approchés de lui pour porter son sac. Nous sommes donc devenus ses apprentis politiques. Je m’asseois à côté de mes aînés politiques comme Henri Eyebe Ayissi et j’apprends près de lui”.
Momo rappelle qu’il était parmi les radicaux hommes politiques jusqu’au 20 juillet 2018, jour où il avait décidé de suivre Paul Biya pour soutenir sa candidature à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Il se souvient des flèches lacérées qui lui avaient été lancées à cette époque-là lorsque certains lui avaient demandé comment il peut aller s’abreuver à une rivière qui s’est déjà asséchée. Et l’homme politique de leur rétorquer : “Faux! Vous vous trompez. En m’inspirant de la théorie de la mathématique électorale, je postule la thèse selon laquelle Paul Biya gagnera l’élection présidentielle de 2018 avec 70%. Et au bout du compte, le candidat du Rdpc(Rassemblement démocratique du peuple camerounais) avait obtenu 71%”. J.D. Momo conclut donc à l’argument suivant lequel il ne s’était pas trompé en devenant un leader politique allié et ami de l’actuel président de la République du Cameroun.
D’autres partis politiques alliés au Rdpc ont aussi honoré de leur présence pour soutenir et appeler au renouvellement de la candidature de Paul Biya à la prochaine présidentielle. Il s’agit, entre autres, de Max Mbe, qui a représenté l’Andp (Alliance nationale pour la démocratie et le progrès) de Amadou Moustapha; Marc Nomo, portait l’étendard de l’Upc(Union des populations du Cameroun) à travers la voix de Robert Bapooh Lipot; Denis Emilien Atangana, président national du Fdc(Front des démocrates camerounais), etc.