Par Sandra Embollo
Les pays africains ne sont pas en reste de cette volonté d’intégrer ce bloc qui représente plus du tiers du PIB mondial (35,6 % en 2022). En effet, selon les informations du média local Actu Cameroun, le Cameroun souhaite lui aussi adhérer aux Brics. À en croire le média, le pays vient de formuler une demande d’adhésion au groupe. Une adhésion qui pourrait être bénéfique pour le Cameroun, si sa demande est acceptée. Les Brics sont un rassemblement de quatre pays, notamment, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, en 2009. L’Afrique du Sud rejoint le groupe en 2010. Les Brics+ comptent en 2024, 9 pays membres dont: la Chine, l’Inde, la Russie, l’Afrique du Sud, le Brésil, Iran, Arabie Saoudite, Éthiopie, Émirats Arabes Unis et l’Égypte.
Les neuf pays des Brics+ représentent en 2024 près de la moitié de la population mondiale et 27 % du produit intérieur brut mondial en valeur nominale, contre 44 % pour les pays du G7. Il a été créé au sein des Brics, une institution financière internationale dénommée, La Nouvelle Banque de développement (en anglais : New Development Bank Brics, Nbd Brics), anciennement connue sous le nom de Banque de développement des Brics, est une banque internationale de développement dont la création a été proposée par les États des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) comme alternative à la Banque mondiale existante et au Fonds monétaire international.
La Banque est configurée pour favoriser une plus grande coopération financière et de développement entre les pays émergents. Elle a son siège à Shanghai en Chine. Parmi les objectifs de la Banque, financer des projets d’infrastructure et créer une « réserve d’arrangement de devises » de l’ordre de 100 milliards de dollars dans le but d’aider les pays membres à contrer les chocs financiers futurs (sur le capital initial total de 100 milliards de dollars la Chine donnera 41 milliards, le Brésil, la Russie et l’Inde donneront 18 milliards de dollars et l’Afrique du Sud devrait donner une contribution de 5 milliards de dollars).
La Banque fournirait également une assistance à d’autres pays qui souffriraient de l’instabilité économique dans le sillage de la sortie des États-Unis de leur politique monétaire expansionniste, les prêts devant commencer en 2016 mais le capital de cette banque ne peut pas descendre en dessous de 55 %.